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Pour financer un projet immobilier, d’études, l’acquisition d’un véhicule et même l’achat de certains biens consomptibles, les français ont généralement recours aux crédits bancaires. Une telle cumulation de crédits rogne progressivement les capacités financières de l’emprunteur qui peut par inattention se retrouver en situation de surendettement. Les banques fixent alors un taux d’endettement au-delà duquel elles n’accordent plus de prêts. Quel est-il ? Réponse dans la suite de l’article.
Le taux maximal d’emprunt
A la question « quel taux maximum pour emprunter ? », il faut savoir qu’aucun règlement (juridique ou bancaire) n’en a jamais prévu. Cependant, dans la pratique les institutions se sont traditionnellement habituées à appliquer 33%. Elles estimaient alors ainsi que les mensualités de l’emprunteur ne devraient pas excéder les 1/3 de ses revenus au risque d’empiéter sur son « reste à vivre ». Ce taux a dernièrement été revu à la hausse par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), notamment en janvier 2021. L’institution propose un taux maximal de 35% (assurances prêts incluses). Pour le calculer, on somme toutes vos charges indispensables et incompressibles du mois et on les multiplie par 100, puis on divise le résultat par le total de vos revenus mensuels.
Les dérogations au taux maximal appliqué
Si les banques respectent très souvent ce taux maximal de 35%, il faut savoir qu’elles tiennent également compte du profil de l’emprunteur. Dans la vie pratique, il leur arrive parfois de rallonger ce taux ou même de le diminuer selon la situation financière du demandeur. L’on remarquera par exemple que si l’emprunteur justifie d’importants revenus mensuels, la banque pourra aller jusqu’à 38% de taux d’endettement. C’est souvent le cas des ménages qui cumulent dans les 8.000€/mois. De même, si les revenus cumulés du foyer sont trop faibles et n’excèdent pas les 1.800€, la banque aura du mal à aller jusqu’aux 35% requis. Elle se limitera généralement autour de 30%.