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Moyens de paiement : misez sur les bonnes cartes !

À autorisation systématique ou ultrahaut de gamme, dotée ou non de prestations d’assurance et d’assistance spécifiques, chaque carte bancaire a ses avantages. À vous de voir laquelle est la mieux adaptée à votre mode de vie.

Qu’elle soit bleue, dorée ou noire, qu’elle provienne d’une banque en ligne ou d’un réseau traditionnel, vous utilisez probablement votre carte bancaire plusieurs fois par jour, pour retirer des espèces au distributeur, payer un commerçant ou régler un achat en ligne. De nombreux consommateurs en détiennent même plusieurs, puisque l’on dénombrait 66,5 millions de cartes en circulation en France en 2016. Mais, si leur format (85,6 x 53,98 mm) est identique, toutes les cartes ne se valent pas. Leurs caractéristiques dépendent de leur catégorie (standard ou haut de gamme) et de la banque émettrice.
Il existe ainsi de simples cartes de retrait, dont l’unique fonction est de retirer des espèces dans les distributeurs automatiques de billets (DAB). À ne pas confondre avec les cartes bancaires qui autorisent paiements et retraits.
Les cartes bancaires classiques, comme la Mastercard Standard ou la Visa Classic, permettent des retraits et paiements sans vérifier systématiquement le solde du compte. Pour les cartes à débit immédiat, la somme est prélevée à chaque opération. Pour celles à débit différé, les paiements sont prélevés en une fois à la fin du mois, mais les retraits sont pris en compte au jour le jour.

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LES BANQUES EN LIGNE VANTENT LA GRATUITÉ

Les banques proposent de plus en plus de cartes haut de gamme, voire ultrahaut de gamme. Visa Premier ou Infinite, Gold ou World Elite Mastercard, American Express Platinum… Elles apportent plus de services à leurs détenteurs que les versions classiques. Les plafonds de paiement et de retrait sont supérieurs, des services d’assurance et d’assistance sont inclus.
Bien entendu, le coût varie en fonction du type de la carte. Mais ce n’est pas le seul critère : chaque banque fixe librement le prix de ses cartes en fonction de sa politique commerciale. Les tarifs font donc le grand écart : la classique Visa ou Mastercard est gratuite, sous conditions de revenus ou d’épargne, dans les banques en ligne (Boursorama Banque, Fortuneo), ou facturée de 40 € par an dans les réseaux traditionnels comme BNP Paribas (44,50 €), HSBC (45 €) ou Société générale (45 €).
De même, la Visa Premier et la Gold Mastercard sont gratuites, sous conditions de revenus, dans les banques en ligne, ou facturées plus de 100 € chez BNP Paribas (134 €), à la Société Générale (135 €) ou chez LCL (142,80 €).
Quant aux cartes ultrahaut de gamme, elles coûtent en moyenne 300 € par an, sauf chez Fortuneo, qui propose la World Elite Mastercard gratuitement à ses clients versant au minimum 4 000 € par mois sur leur compte courant.

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DES PLAFONDS EN TROMPE L’ŒIL

Il est à noter que la cotisation annuelle varie d’une région à l’autre au sein des banques mutualistes (Banque Populaire, Caisse d’épargne, Crédit agricole). Un écart au sein d’un même réseau a de quoi surprendre. « Certains coûts liés aux cartes bancaires sont propres à chaque caisse régionale, tels les coûts de fabrication, de stockage et de distribution. C’est ce qui explique la différence de tarif d’une région à l’autre », explique Géraldine, gestionnaire du site Parrain-Boursorama.com, une référence en matière de parrainage Boursorama.
Au-delà du prix, certaines caractéristiques des cartes, comme le plafond des retraits et des paiements, varient légèrement d’un établissement à l’autre. Ainsi, les détenteurs d’une Visa ou Mastercard standard à la Banque Populaire Val de France peuvent retirer 300 € par jour glissant dans un distributeur du réseau Banque Populaire et 300 € sur 7 jours glissants dans d’autres DAB. À la Société générale, la même carte permet de retirer 460 € par jour dans les DAB du groupe, 300 € sur 7 jours ailleurs, avec un plafond global à 3 050 € sur 7 jours.
Renseignez-vous auprès de votre banque pour connaître vos plafonds, d’autant qu’ils peuvent être personnalisés. Mieux, le détenteur a désormais la possibilité de les ajuster directement depuis l’appli de sa banque sur son smartphone. « Le client peut demander à relever ponctuellement son plafond de paiement via l’appli pour régler un achat exceptionnel. Le changement est immédiat, ce qui lui permet de réaliser son achat dans la foulée », précise Géraldine.

DES SYSTÈMES INNOVANTS ENCORE MÉCONNUS

Le smartphone est devenu ces dernières années un judicieux outil de pilotage de la carte bancaire. De plus en plus d’établissements permettent d’activer ou de désactiver certaines fonctions de la carte en temps réel via leur application : paiement sans contact ou sur des sites d’e-commerce, utilisation à l’étranger… « Le paramétrage de la carte par smartphone se banalise, y compris dans les réseaux traditionnels. Mais l’utilisation par les clients est pour l’instant modérée, car ces fonctions restent méconnues. Il faudra encore 2 ou 3 ans pour qu’elles entrent dans les mœurs », estime Géraldine, du site Parrain-Boursorama.com.
La liste des innovations liées à la carte bancaire s’allonge régulièrement. Quelques établissements, comme BNP Paribas, le CIC, la Caisse d’épargne et la Société générale, proposent des cartes à cryptogramme dynamique : ce code à 3 chiffres figurant au dos de la carte est affiché sur un écran et change toutes les heures. En cas de vol des données de la carte sur Internet, le fraudeur ne peut pas faire d’achat, puisque le cryptogramme est modifié régulièrement. Pionnier de cette solution lancée à la fin de 2016, la Société générale l’a déjà intégrée sur 300 000 cartes. Elle est facturée 12 € par an.

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